Termites et changement climatique : quel est le lien ?

Chaque être vivant, chaque écosystème est susceptible d’être touché par le changement climatique. En effet, les phénomènes biologiques qui prennent place sur Terre sont, plus ou moins directement, tous interconnectés. Ainsi, les termites ne seront pas épargnés par les changements à venir. Mais dans quelle mesure le réchauffement climatique influera sur l’existence des xylophages ? Y aura t-il un effet en retour, et quelles seront les conséquences pour les potentielles victimes ; les constructions en bois ?

Les termites ; un rôle écologique majeur dans de nombreuses zones du globe

Les termites font partie des plus gros « décomposeurs » de bois ; ainsi, on retrouve des termitières en quantité dans les grandes forêts humides telles que les forêts tropicales, les zones de mousson, les savanes tropicales mais aussi beaucoup chez nous, en Occitanie. Ces petits insectes sont cruciaux pour le recyclage du bois mort dans les zones tropicales ; s’ils sont plus connus pour grignoter meubles et charpentes, c’est pourtant seulement 4 % des espèces de termites qui s’attaquent aux habitats humains (ce qui, reste extrêmement important pour plusieurs zones dans le sud de la France). Si les termites privilégient les zones tropicales, on peut donc en déduire qu’elles ont besoin, pour prospérer, de chaleur et d’humidité. Cela n’est pas tout à fait faux. En effet, les termites sont très sensibles à la chaleur et, avec l’augmentation des températures, leur nombre ainsi que leur activité monte en flèche. Cependant, elles sont aussi capables de gérer des niveaux d’humidité relativement bas, ce qui leur permet de s’attaquer à des bois plus secs et de coloniser des espaces avec des précipitations réduites.

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Le changement climatique : quel effet sur les termites ?

Ainsi, alors que les zones se réchauffent et s’assèchent, les termites gagnent du terrain, se reproduisent massivement, et augmentent la cadence à laquelle elles recyclent le bois. Voir les termites accomplir leur œuvre plus rapidement et plus efficacement pourrait ne pas être un problème si la décomposition du bois n’influait pas largement la production de CO2 de ces zones forestières. De ce fait, le travail acharné de ces petites bêtes relâche de très grandes quantités de CO2, ce qui accroît substantiellement le bilan carbone de ces zones, réchauffant notre planète, et créant finalement un cercle vicieux dans lequel les termites y trouvent largement leur compte. Aussi, la hausse des températures et le manque d’eau ralentit la croissance des plantes, ce qui limite la quantité de carbone que celles-ci peuvent absorber, approfondissant encore le problème de gaz à effet de serre de ces « puits carbone ».

 

 

La répartition des termites impactée ?

De ce fait, alors que les zones chaudes et arides s’étendent, l’habitat des termites fait de même. Dans les décennies à venir, leur répartition dans les régions tropicales et subtropicales ira donc croissant, atteignant des latitudes jusque là globalement épargnées par les dévoreuses de bois, ou ne voyant de leur part qu’une activité très modérée. Vers le sud comme vers le nord, il est donc prévu que de nouveaux territoires se trouvent face à ces efficaces xylophages, comme dans cette étude sur de nouvelles termites découvertes à San Diego. Alors que l’expansion des zones propices à leur développement et leurs grandissantes capacités d’adaptation leur offrent de nouveaux horizons à des latitudes qui ne sont pas équipées pour lutter contre leurs mandibules, quel sera l’impact sur les infestations ?

 

Des schémas d’infestation nouveaux

Alors que les sols ne gèlent plus en profondeur, les colonies de termites ont bien plus de facilité à s’enterrer pour passer l’hiver et reprendre du service au redoux. Ainsi, il sera de moins en moins rare de voir, à chaque printemps, de nouvelles colonies de termites venir infester des bâtiments sains pour se repaître de bois sec, au lieu de s’attaquer sagement aux végétaux en décomposition, qui ne seront de toute façon plus toujours disponibles en quantités suffisantes. Des propriétaires qui n’avaient auparavant jamais eu de problèmes d’infestations de xylophages pourraient rapidement se retrouver dans une situation délicate. Tout d’abord car n’ayant pas eu le temps de se préparer à cette éventualité, faute de renseignements sur ces nouveaux risques, et sur les solutions de prévention qui peuvent être mises en place, mais aussi car les printemps et les dégels consécutifs seront de plus en plus précoces.

 

Une lutte contre les termites écoresponsable

Il serait donc tout à fait contre-productif d’envisager la lutte contre les infestations de xylophages sans voir ses méthodes par un prisme écologique. En effet, lutter contre une termitière tout en créant du CO2 va, finalement, créer un environnement d’autant plus propice à l’émergence de nouvelles populations ! Ainsi, les méthodes avec le plus faible impact environnemental auront le vent en poupe.

Les nouvelles constructions ou les rénovations pourront donc inclure l’utilisation de bois traités. Bois autoclave, oléothermie ou encore vitrificateurs écologiques seront des alliés de poids pour protéger les charpentes, terrasses et autres structures.
En plus de ces xylophènes, il est possible de traiter les sols pour empêcher l’installation des termites, ou même d’installer des appâts, qui peuvent également être utilisés en cas de présence avérée des insectes.
Si l’infestation est déjà en place, il est possible d’utiliser des insecticides avec un faible impact environnemental, ainsi que des méthodes de fortification des bois touchés.

 

Anticiper ces nouveaux risques d’infestation

La première chose à faire, bien entendu, est d’apporter tous les changements possibles à son mode de vie afin de faire baisser son empreinte carbone à l’échelle individuelle, en conjonction avec des moyens collectifs afin de freiner autant que faire se peut l’augmentation des températures.

Sur le thème des xylophages plus précisément, il convient de s’informer sur les risques nouveaux liés à la zone dans laquelle se trouve votre habitation. Tout comme pour les risques naturels tels que les inondations, il existe des ressources vous permettant de garder un œil sur la progression des colonies d’insectes nuisibles.

Une détection précoce des infestations permettra d’éviter à des colonies de se développer et de s’installer durablement. Ainsi, il est crucial d’apprendre à reconnaître les tous premiers signes d’une infestation afin de pouvoir contacter des professionnels  de termites qui prendront la situation en charge très rapidement.

Avec le changement climatique, le champ d’habitation et donc d’action des termites est voué à s’étendre. Ainsi, des zones qui auparavant ne couraient pas de risques d’infestation de ce nuisible vont devoir apprendre à s’en prémunir et à reconnaître les signes de leur présence. De plus, il est important de noter que les termites auront la possibilité de s’établir plus facilement dans des sols qui seront moins froids et donc plus accueillants. Afin de se préparer à ces changements, il est important d’apprendre à connaître les insectes xylophages de même que les mesures qui permettent d’éviter ou au moins de limiter leurs dégâts.

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GSFT utilise et préconise après un diagnostic précis de présence de xylophages, un traitement par pièges ou par barrière en fonction de chaque analyse.

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